La Norvège, jusqu’à Stavanger

From Darmark to Norway !
From Darmark to Norway !

Lundi 10 aout au matin, je rapars de chez Troels, direction Hirtshals pour embarquer vers la Norvège. J’arrive peu avant 16h, il y a un ferry à 17 mais le temps de trouver le quichet de la bonne companie au milieu du port, il est trop tard. Je vais prendre un bateau demain matin. Je vais cherché le wifi avec une glace en térasse, et j’ai mon billet. Il n’y a plus que des places en 1ère classe : je voyagerais en première avec buffet !

Après un bivouac au milieu des sapains, à quelques km du port, je reviens au port et attend pour l’embarquement. J’accroche mon vélo avec un tendeur tout au fond de la cale, qui s’emplie de voitures.

Hirtshals, l'embarquement.
Hirtshals, l’embarquement.

On approche des côtes de Norvège, le paysage est totalement différent de celui du Danemard. Plus de dunes ni de pleines.Des cailloux s’avancent dans la mer, la terre est faite de rochers et de collines.

Le ferry dans la port de Kristiansand
Le ferry dans la port de Kristiansand

Le mardi 11 vers midi, je débarque à Kristiansand, je cherche des cartes puis je part vers le Nord. J’ai du mal à sortir de la ville. Les indication des itinéraires cyclables ont elles aussi changées. Elles sont très éparses, très vite, je ne m’y fie plus. Je roule le long des fjords, ici plus rien n’est plat.

Le fjord d'Ålo
Le fjord d’Ålo
Des pistes de gravier, Les panneaux attention pentes de plus de 20% ne sont pas utilisés ici, c'est implicite.
Des pistes de gravier, Les panneaux attention pentes de plus de 20% ne sont pas utilisés ici, c’est implicite.

J’ai prévu arrivé pour le week-end à Stavenger où je vais rejoindre Cyril. Le mercredi 12 au soir, je me dis que je n’y arriverais jamais vendredi soir… La route monte, descend, monte…je ne vais pas vite, je suis souvent en dessous de 10km/h. J’ai fais 75 bornes aujourd’hui et 60 km hier.

Un matin vers Lyngdal, l'agriculteur m'a fauché le pré hier soir !
Un matin vers Lyngdal, l’agriculteur m’a fauché le pré hier soir !

Je suis globalement la véloroute de la mer du nord, qui m’emmène parfois sur des pistes de gravier. A un moment je ne suis plus l’itinéraire et j’ai peur d’arriver sur une voie rapide interdite aux vélo. D’après la carte, une route qui rejoint celle que je pensais prendre, en dominant un fjord. je m’y engage… mais cette route devient rapidement une mauvaise piste de montagne. Il n’est pas facile d’y rouler avec un vélo de 50kg.

Je me perd un peu et veux regagner le véloroute... mais ce qui sur m'a carte m'avais l'air d'une route n'est qu'une mauvaise piste de 15km en montagne.
Je me perd un peu et veux regagner le véloroute… mais ce qui sur ma carte m’avais l’air d’une route n’est qu’une mauvaise piste de 15km en montagne.

Je m’habitue aux paysages magnifiques, aux pentes raides et aux pistes de graviers. Je suis la route 44 à partir de Flekkefjord, entre rochers lacs et fjourds.

Lac après lac...
Lac après lac…
Fjoud après fjour...
Fjord après fjord – Åna-Sira
La route 44 serpente, monte et descend.
La route 44 serpente, monte et descend.
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Trouver un campement dans ce milieu de cailloux où chaque endroit plat est une tourbière marécageuse n’est pas si facile… Je vais dormir sur un replat dans une petite forêt de sapins
Paysage glacière balayé par le vent de mer.
Paysage glaciaire balayé par le vent de mer.
rien n'est jamais plat - Jøssingfjorden
rien n’est jamais plat (on peux voir la route en haut à droite de cette photo) – Jøssingfjorden
Le paysage s'ouvre vers Egersund
Le paysage s’ouvre vers Egersund
Egersund
Egersund

J’ai abandonnée l’idée d’arrivé à Stavanger Vendredi soir. Vers midi j’arrive à Egersund. Mais peu après la ville, le paysage change totalement ! J’arrive dans des plaines côtières. Un fort vent du sud, chaud, me propulse entre 30 et 40 km/h sur les routes devenues prèsques plates ! Cela me change des 5 km/h du matin. Je décide de bourriner et d’arriver à Stavanger avant la nuit. Dans cette plaine, les champs sont séparées par d’imposants mures fait de gros blocs arrondis par les glaciers. Ceux-ci doivent servir à la fois à couper le vent, et à débarasser les champs et prés de leurs cailloux.

Si, si ! Il y a des plaines en Norvège ! - vers Vigrestad
Si, si, il y a des plaines en Norvège ! – vers Vigrestad

J’arrive à Stavenger vers 20h, je rejoint cyril. Je viens de faire 140 km, dont une partie en montagne ce matin. Après une douche et une bonne soupe, on est partis pour aller rejoindre des amis de cyril à une soirée. Il se met à pleuvloir, depuis 10 jours, je n’avais eu que du soleil ! Il pleut tout le week-end. Je passe un week-end calme avec cyril, soirée avec des loceaux, ballades, bonne bouffes…

Vue sur Stavenger, dimanche 16 août.
Vue sur Stavenger, 16 août.
Ballade du dimanche
Ballade du dimanche
Le vieux quartier des pêcheurs de Stavanger.
Le vieux quartier des pêcheurs de Stavanger.

Je vais maintenant reprendre la route vers le nord en direction de Bergen. Mon chemain sera entrecoupé de ferry pour travercer les fjords qui s’avancent ici de plusieurs dizaines de km entre les montagnes.

2 réflexions au sujet de « La Norvège, jusqu’à Stavanger »

  1. salut Val,
    Tout Grenoble suit et commente avec admiration ton odyssée. Nous sommes aussi unanimes sur un point : « Mais quelle orthographe effrayante ! »
    Roule vite et avance ! roule lentement et profite !
    Philippe

    1. c’est ça de traverser des contrées étrangères, ont en perd son français:)
      dictée à ton retour Val! bon ok tu va jamais vouloir rentrer, apéro à ton retour!
      bisous
      Solène

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