Les forêts de Suède.

Depuis une semaine, je traverce les forets de suède. Je suis maintenant à Umeå, demain, je prend un ferry pour Vassa et la Finlande.

Mais je dois maintenant aller au port pour prendre mon bateau tôt demain matin… les photos vont venir !

Utanede, Suède
Utanede, Suède
Coucher de soleil sur mon campement - Bispgården.
Coucher de soleil sur mon campement – Bispgården.
petit dej'
petit dej’
Ångermanälven - Krånge
Ångermanälven – Krånge
Il y a de rares champs près des hameaux - Selsjön
Il y a de rares champs près des hameaux – Selsjön
Selsjön
Selsjön
Self shot - Hälla - Suède
Self shot – Hälla – Suède
La route ... Hälla - Suède
La route … Hälla – Suède
aurores boréales ! En réalité c'était plutôt blanc, mais mon appareil n'est pas assez bon pour des photos de nuit... Hälla - Suède
aurores boréales ! En réalité c’était plutôt blanc, mais mon appareil n’est pas assez bon pour des photos de nuit… Hälla – Suède
La route ... Åsele, Suède
La route … Åsele, Suède
Bivouac - Åsele, Suède
Bivouac – Åsele, Suède
Fredrika, Suède
Fredrika, Suède
Au travers des fôrets après le pluie.
Au travers des fôrets, après le pluie.
Umeå
Umeå
Vent sur la jetée, Holmsund - port d'Umeå
Vent sur la jetée, Holmsund – port d’Umeå
Le port d'Umeå, mon dernier bivouac de Suède
Le port d’Umeå, mon dernier bivouac de Suède

The Dead Waterfall

This article is in english as I want locals to understand. Désolé pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais. And the ones who don’t know french will be happy !

After Östersund, I am not anymore in the mountains. I am now riding accross hills cover by forest of pines, firs and birches. Between these hills, there are numerous big lakes.

All these landscapes have been formed by glaciers during the last ice-age. More of the lakes are long and narrow in a valley and retain by the front moraine of the old glaciers. The moraine hills, formed of sand and gravels, prevent the river to flow, and a side pass have been found by the water, creating waterfall on the rocks.

This was the case on the Ragundasjön, which ended by strong rapids. Here, forestry have been a main activity from centuries. And people used the water stream to carry the wood downstream. The waterfall was then a main problem as it breakes the trunks. The, people were trying to create side pass for the wood, in order to prevent the trunks to break in the rapids.

Let’s read some more explanation on this picture…

This is not a picture....

This is not a picture….

The same, with more details...
The same, with more details…

The ingeneer Vildhussen, has the smart idea of using the stream of a small creek to erodate the moraine.

the used of the Boängsbäcken creek to erodate the moraine (red arrow).
the used of the Boängsbäcken creek to erodate the moraine (red arrow).

But during the floods season of 1796, the water began to take the side pass created for the wood, eroding more deeply the moraine. And the lake was emptied in 4 hours… flooding all the land downstream.

Now the waterfall do not exist anymore, and the rocks the water was falling on are called the dead waterfall.

The Dead Waterfall
The Dead Waterfall
River vortex erosion
River vortex erosion
The actual river channel, and on the left, the terrace made from the deposition of the lake sediments during the "catastrophe"
The actual river channel, and on the left, the terrace made from the deposition of the lake sediments during the « catastrophe »

This is an old story but… There is an other lake upstream, the Indalsälven, with a similar geology.

Indalsälven, Åre, Suède
Indalsälven, Åre, Sweden

The Indalsälven is retained downstream by a moraine. This moraine is formed by a serie of small hills and several small lakes in the between. These hills are not high up of the lake level, only some meters, and are formed by sand and gravels. These could be eroded easily…

Erosion of the morainic hills
Erosion of the morainic hills
Profile of the soil forming on top off the moraines.
Profile of the soil forming on top off the moraines.
One of the small lakes between the moraine hills.
One of the small lakes between the moraine hills – I camped there !-

But today, we don’t use anymore the water stream to carry the troncs, we use trucks. We do not employ anymore a lot of people to cut the trees, we use heavy machines. And theses heavy machines erodes soils…

Here, when we cut the trees, we cut all the trees ! And then we plant new ones.
Here, when we cut the trees, we cut all the trees ! And then we plant new ones.
A tractor pass in teh moraines
A tractor pass in teh moraines.
The rapides downstream Indalsälven.
The rapides downstream Indalsälven.
This dam regulates the discharge out of the Indalsälven between the rapids and an underground hydropower plan. When water flow is low, all the water is taken for electricity and no more water pass in the rapids.
This dam regulates the discharge out of the Indalsälven between the rapids and an underground hydropower plan. When water flow is low, all the water is taken for electricity and no more water pass in the rapids. On the right you can see a pass for the wood.
Visiting a small museum about the hydropower plant construction and the history of the area, with a class and my nice and funny guide !
Visiting a small museum about the hydropower plant construction and the history of the area, with a class and my nice and funny guide !

Today the environment agency on the swedish gouvernment assess there is a risk that the story of the dead waterfall heppens again, with Indalsälven, because of the forestery erosion… The newspaper telles about the risk of erosion of the Indalsälven moraines, and the restrictions taken by the gouvernment to prevent it. (you can use google translate to get it in bad english or ugly french). onsite, we do not see so much, just what I tells, the hills are not high and are subject to easy erosion… Some geophysical studies may be needed in order to know how deep is the bedrock and better assess the risk.

There are basically nobody in these hills to ask about their perception of the risk. My guide in the museum does not looks to feel the risk is so huge.

Suède…

Le 3 septembre, j'entre en Suède !
Le 3 septembre, j’entre en Suède !

J’arrive en Suède à Funäsdalen. Là j’apprend qu’il y a une petite route dans les montagnes qui va vers Östersund, où j’a iprévu de visiter des gens de WarmShowers. Cette petite route est la plus haute de Suède, près de 1000m, c’est à dire 300m au dessus de la limite des arbres… Je n’hésite pas et je monte ! Avant même que je soit en haut, je me fais rattraper par le pluie et les nuages. Je n’ai aucune vue ! Le landemain après midi, alors que je suis plus bas, le temps se dégage un peu… Je continue ma route et arrive à Östersund le 7. Je passe un bon moment avec mes hôtes suédois !

Pluie, vent et mauvais temps...
Pluie, vent…
 et mauvais temps
et mauvais temps
Dans les montagnes
Dans les montagnes
Au pays des rennes.
Au pays des rennes.
Le 5 septembre, le temps se dégage.
Le 5 septembre, le temps se dégage.
hameau de montagne - vers Börtnan.
hameau de montagne – vers Börtnan.
La plaine s'ouvre, je descends des montagnes vers les lacs et les collines...
La plaine s’ouvre, je descends des montagnes vers les lacs et les collines…
Une église, la tour est daté de 1751 - Oviken
Une église, la tour est daté de 1751 – Oviken
Le Storsjön
Le Storsjön
L'arrivée à Östersund
L’arrivée à Östersund
Östersund
Östersund

 

Les montagnes de Norvège

Le 25 août, je quitte les fjords à Skjolden, c’est la fin de mon escapade au bord de la mer et le début ce celle dans les montagnes. Le temps change aussi… Une pluie glaciale se met à tomber. Je quitte silvio au col (1430m). Moi je vais rester camper dans les montagnes. Lui va redescendre au chaud. J’ai aussi envie de retrouver ma solitude… Près du col, je vais m’engager sur un piste pour aller camper près du lac de storevatnet, à 5 km de la route. Il y a encore des névés qui coupent la piste et sur lesquels je doit pousser le vélo. Je monte ma tente sous la pluie, sur une petite plateforme tourbeuse. J’ai décidé garder mon campement en place demain et de faire une fause de vélo pour explorer les environs pied. Je me réveille et la pluie tombe encore… Je suis dans les nuages et il n’y a aucune vue. Après un petit dej’ dans le vent et la bruine, la pluie se remet à omber plus drue, je me réfugie dans ma tente… J’écris un peu et me demande pourquoi je reste dans les montagnes… Mais en début d’aprèm, il y a une belle écraircie et j’en profite pour faire sécher mes affaires, manger et faire une ballade de 3 heures sur les rochers, avant que le soir et le pluie ne reviennent. Les photos sont prises durant cette écrairecie !

Le début des montagnes - Fortun
Le début des montagnes – Fortun
La route 55, à 1400 m d'altitude (ça ressemble aux alpes à 3000 !)
La route 55, à 1400 m d’altitude (ça ressemble aux alpes à 3000 !)
On the road 55...
On the road 55…
Mon campement d'altitude Près du col, au lac de storevatnet. 26 et 27 août. Pour arriver ici j'ai emprunté une piste qui part du col et poussé le vélo sur quelques névés qui coupait la piste.
Mon campement d’altitude Près du col, au lac de storevatnet. 26 et 27 août. Pour arriver ici j’ai emprunté une piste qui part du col et poussé le vélo sur quelques névés qui coupait la piste.
Les nuages se lèvent...
Les nuages se lèvent…
Et il y a même un peu de soleil !
Et il y a même un peu de soleil !
La vue de mon campement.
La vue de mon campement.
Un lac dans la glace.
Un lac dans la glace.
Rochers polies
Rochers polies
panorama depuis les rochers
panorama depuis les rochers
En rapartant, Les glaciers.
En rapartant, Les glaciers.
Descente vers la vallée.
Descente vers la vallée.
L'église en bois debout de Lom.
L’église en bois debout de Lom.
Vue de l'interieur.
Vue de l’interieur – où il fait sec !

Après ma journée en montagne, je redescend vers Lom. Puis Vågåmo, Sel et Dovre. A Dovre je prend une route de graviers pour remonter dans les montagnes ! Direction Folldal. Je decsend la vallée vers Alvdal puis remonte vers Tynset et Røros.

Un campement - Vågåmo.
Un campement – Vågåmo.
L'église de Vågåmo.
L’église de Vågåmo.
Une ferme - Sel.
Une ferme – Sel.
La vallée - Dovre.
La vallée – Dovre.
Miam miam ! Dans un pré au dessus de Dovre.
Miam miam ! Dans un pré au dessus de Dovre.
Alpages de lande et de mousses - Dovre
Alpages de lande et de mousses – Dovre
was es da es ?
was es da es ?
Retour vers la vallée - Folldal
Retour vers la vallée – Folldal
Au dessus de Folldal
Au dessus de Folldal
Røros, cité minière (UNESCO) : mignon et touristique.
Røros, cité minière (UNESCO) : mignon et touristique.
Il n'y a pas que des moutons sur les routes ! - Røros.
Il n’y a pas que des moutons sur les routes ! – Røros.

Je passe la soirée su 31 août invité ches des WarmShowers (un réseau de voyageurs à vélo) à Ålen. Ils me conseille une petite route de montagne qui permet d’accéder à une cabane ouverte sur les plateaux. J’y vais et passe ainsi deux jours de plus en Norvège !

Les hauteurs d'Ålen.
Les hauteurs d’Ålen.
La cabane... de l'exterieur.
La cabane… de l’exterieur.
et de l'intérieur !
et de l’intérieur !
Dehors, le vent est glaciale.
Dehors, le vent est glaciale.
Il y en a partout !
Il y en a partout !
Un lac... - Stugudalen.
Un lac… – Stugudalen.
Je n'ai plus de gaz... Comme celà c'est un peu plus long, mais le soupe est meilleure !
Je n’ai plus de gaz… Comme celà c’est un peu plus long, mais le soupe est meilleure !
Mon dernier campement en Norvège - Stugudalen
Mon dernier campement en Norvège – Stugudalen

 

Côtes et fjords de Norvège

En repartant de Stavanger, je n’ai plus d’abjectif précis. Je commence par continuer vers le nord le long des côtes, ou plutôt d’île en île, car la côte est ici faites de miliers d’îles reliées par des ponts des tunnels ou des ferries (En vélo, pas de tunnels. Ou alors il faut les prendre avec un bus !). J’ai pris le bus pour passé deux tunnels (et un ferry) à la sortie de Stavanger : entre Mortavika et Arsvågen Kro.

Mon vélo, sur un bus, sur un ferry.
Mon vélo, sur un bus, sur un ferry.
Les landes marines - Langevåg
Les landes marines – Langevåg
Je trouve parfois des usines cachées au creux des îles...
Je trouve parfois des usines cachées au creux des îles…

Je continue ma route de ferry en ferry. Je passe une soirée et nuit dans une maison d’été, avec un motard rencontré sur un des beteaux !

Comment construire une route dans les rochers.
Comment construire une route dans les rochers.
Un pont - Nautøya, Stord
Un pont – Nautøya, Stord.
Un ferry - Huftarøy
Un ferry – Huftarøy

J’arrive ainsi à Bergen, où je passe une après midi. Je m’achète des cartes routières (pas si facile à trouver) et je visite la ville. Je n’ai pas pris de contacts ou réservé d’hébergement dans la ville. C’était sûrement une erreur car il faut alors fuire la ville avant le soir. En me promenant je vois beaucoup de t-shert de Métalica, je comprend plus tard qu’ils sont en concert ici ce soir ! Moi je quitte la ville lorsque la pénombre s’installe…  Sans peur du la lumière qui change, je traverces les parcs, et plante ma tante dans un pré à l’équart du tumulte citadain.

Le port de Bergen
Le port de Bergen
Le vieux quartier du port, le "Bryggen" classé par l'UNESCO
Le vieux quartier du port, le « Bryggen », classé par l’UNESCO.
Jeux de lumières à la sortie de Bergen
Jeux de lumières à la sortie de Bergen
Des petites îles sur la mer - Stavesundholmen Austrheim
Des petites îles sur la mer – Stavesundholmen
Austrheim
Et des fjords - Dalsøyra
Et des fjords – Dalsøyra
Il y a des casse-croûtes qui attendent le long des routes !
Il y a des casse-croûtes qui attendent le long des routes !
miam miam !
miam miam !

Je remonte ainsi vers le nord jusqu’à l’entrée du Sognefjorden, le plus long fjord de Norvège (et d’Europe), qui s’enfonce dans les terres sur 200 km. A l’entrée, je rencontre un autre cycliste, Silvio un allement en Norvège pour un mois de vélo. On « remonte » le Sognefjorden ensemble durant 3 jours.

Le cap marquant l'entrée du Sognefjorden - Gulen
Le cap marquant l’entrée du Sognefjorden – Gulen
Le Sognefjorden
Le Sognefjorden – Gulen
Est une baignoire !
Est une baignoire !
Un "petit" tunnel le long du fjord, en vélo !
Un « petit » tunnel le long du fjord, en vélo !
Le Sognefjorden, un peu plus loin...
Le Sognefjorden, un peu plus loin…
d'où partent des fjords secondaires.
d’où partent des fjords secondaires.
Le Sognefjorden, encore,
Le Sognefjorden, encore,
Le Sognefjorden, et toujours...
Le Sognefjorden, et toujours…

Nous suivons une petite route au sud du fjord. La route principale est au nord. La route du sud s’arrête à Ortnevik. De là, un ferry permet de regagner la route principale. Un bateau va aussi à Vik, en restant sur la rive sud, ce qui évite la grande route. C’est un petit bateau qui ne passe qu’une fois par jour. On ne connaît pas l’horaire et nous arrivons 10 minutes avant son heure de passage ! C’est un bateau-bus qui fait hatle à de petits embarcadaires sur demande : il faut pour cela allumer une lanterne prévue à cet effet.

Le bateau "express" entre Ortnevik et Vik.
Le bateau « express » entre Ortnevik et Vik.
Une halte du bateau expresse pour prendre un passager.
Une halte du bateau expresse pour prendre un passager.

près une nouvelle journée de vélo le long du Sognefjorden, nous arrivons à Urnes avec un tout petit ferry. Là se trouve là plus vieille église en bois debout de Norvège (classée au partimoine de l’unesco) la Stavkirke d’Urnes. J’en fais une visite très intéraissante, avec un guide passionné !

Le fond du fjord à Urnes - Lusterafjorden
Le fond du fjord à Urnes – Lusterafjorden
L'église en bois debout (Stavkirke) d'Urnes
L’église en bois debout (Stavkirke) d’Urnes
Un portail de l'église
Un portail de l’église
Dernier campement au bord de la mer, le 24 août. Demain je vais dans les montagnes !
Dernier campement au bord de la mer, le 24 août. Demain je vais dans les montagnes !

Les nuages annoncent le temps qui va changer. Demain il est prévu qu’il se mette à pleuvoir. Demain je vais aussi quitter la mer pour gravir les montagnes …

 

 

 

 

 

 

 

La Norvège, jusqu’à Stavanger

From Darmark to Norway !
From Darmark to Norway !

Lundi 10 aout au matin, je rapars de chez Troels, direction Hirtshals pour embarquer vers la Norvège. J’arrive peu avant 16h, il y a un ferry à 17 mais le temps de trouver le quichet de la bonne companie au milieu du port, il est trop tard. Je vais prendre un bateau demain matin. Je vais cherché le wifi avec une glace en térasse, et j’ai mon billet. Il n’y a plus que des places en 1ère classe : je voyagerais en première avec buffet !

Après un bivouac au milieu des sapains, à quelques km du port, je reviens au port et attend pour l’embarquement. J’accroche mon vélo avec un tendeur tout au fond de la cale, qui s’emplie de voitures.

Hirtshals, l'embarquement.
Hirtshals, l’embarquement.

On approche des côtes de Norvège, le paysage est totalement différent de celui du Danemard. Plus de dunes ni de pleines.Des cailloux s’avancent dans la mer, la terre est faite de rochers et de collines.

Le ferry dans la port de Kristiansand
Le ferry dans la port de Kristiansand

Le mardi 11 vers midi, je débarque à Kristiansand, je cherche des cartes puis je part vers le Nord. J’ai du mal à sortir de la ville. Les indication des itinéraires cyclables ont elles aussi changées. Elles sont très éparses, très vite, je ne m’y fie plus. Je roule le long des fjords, ici plus rien n’est plat.

Le fjord d'Ålo
Le fjord d’Ålo
Des pistes de gravier, Les panneaux attention pentes de plus de 20% ne sont pas utilisés ici, c'est implicite.
Des pistes de gravier, Les panneaux attention pentes de plus de 20% ne sont pas utilisés ici, c’est implicite.

J’ai prévu arrivé pour le week-end à Stavenger où je vais rejoindre Cyril. Le mercredi 12 au soir, je me dis que je n’y arriverais jamais vendredi soir… La route monte, descend, monte…je ne vais pas vite, je suis souvent en dessous de 10km/h. J’ai fais 75 bornes aujourd’hui et 60 km hier.

Un matin vers Lyngdal, l'agriculteur m'a fauché le pré hier soir !
Un matin vers Lyngdal, l’agriculteur m’a fauché le pré hier soir !

Je suis globalement la véloroute de la mer du nord, qui m’emmène parfois sur des pistes de gravier. A un moment je ne suis plus l’itinéraire et j’ai peur d’arriver sur une voie rapide interdite aux vélo. D’après la carte, une route qui rejoint celle que je pensais prendre, en dominant un fjord. je m’y engage… mais cette route devient rapidement une mauvaise piste de montagne. Il n’est pas facile d’y rouler avec un vélo de 50kg.

Je me perd un peu et veux regagner le véloroute... mais ce qui sur m'a carte m'avais l'air d'une route n'est qu'une mauvaise piste de 15km en montagne.
Je me perd un peu et veux regagner le véloroute… mais ce qui sur ma carte m’avais l’air d’une route n’est qu’une mauvaise piste de 15km en montagne.

Je m’habitue aux paysages magnifiques, aux pentes raides et aux pistes de graviers. Je suis la route 44 à partir de Flekkefjord, entre rochers lacs et fjourds.

Lac après lac...
Lac après lac…
Fjoud après fjour...
Fjord après fjord – Åna-Sira
La route 44 serpente, monte et descend.
La route 44 serpente, monte et descend.
DSCF2970
Trouver un campement dans ce milieu de cailloux où chaque endroit plat est une tourbière marécageuse n’est pas si facile… Je vais dormir sur un replat dans une petite forêt de sapins
Paysage glacière balayé par le vent de mer.
Paysage glaciaire balayé par le vent de mer.
rien n'est jamais plat - Jøssingfjorden
rien n’est jamais plat (on peux voir la route en haut à droite de cette photo) – Jøssingfjorden
Le paysage s'ouvre vers Egersund
Le paysage s’ouvre vers Egersund
Egersund
Egersund

J’ai abandonnée l’idée d’arrivé à Stavanger Vendredi soir. Vers midi j’arrive à Egersund. Mais peu après la ville, le paysage change totalement ! J’arrive dans des plaines côtières. Un fort vent du sud, chaud, me propulse entre 30 et 40 km/h sur les routes devenues prèsques plates ! Cela me change des 5 km/h du matin. Je décide de bourriner et d’arriver à Stavanger avant la nuit. Dans cette plaine, les champs sont séparées par d’imposants mures fait de gros blocs arrondis par les glaciers. Ceux-ci doivent servir à la fois à couper le vent, et à débarasser les champs et prés de leurs cailloux.

Si, si ! Il y a des plaines en Norvège ! - vers Vigrestad
Si, si, il y a des plaines en Norvège ! – vers Vigrestad

J’arrive à Stavenger vers 20h, je rejoint cyril. Je viens de faire 140 km, dont une partie en montagne ce matin. Après une douche et une bonne soupe, on est partis pour aller rejoindre des amis de cyril à une soirée. Il se met à pleuvloir, depuis 10 jours, je n’avais eu que du soleil ! Il pleut tout le week-end. Je passe un week-end calme avec cyril, soirée avec des loceaux, ballades, bonne bouffes…

Vue sur Stavenger, dimanche 16 août.
Vue sur Stavenger, 16 août.
Ballade du dimanche
Ballade du dimanche
Le vieux quartier des pêcheurs de Stavanger.
Le vieux quartier des pêcheurs de Stavanger.

Je vais maintenant reprendre la route vers le nord en direction de Bergen. Mon chemain sera entrecoupé de ferry pour travercer les fjords qui s’avancent ici de plusieurs dizaines de km entre les montagnes.

La côte de la Mer du Nord de

Lundi 3 août, je me réveille dans un pré à Lundun.

Je suis encore fatigué de ma semaine.

Je vais visité Friedrichstadt, ce qu’on m’a conseillé dans le train

Friedrichstadt
Friedrichstadt

Je rejoint rapidement la côte pour faire le tour de la presqu’île de Nordstrand. Je m’initie au vélo-moutons.

Piste cyclable le long d'une digue, avec les moutons
Piste cyclable le long d’une digue, avec les moutons

Je suis maintenant sur le Véloroute 1, c’est à dire une partie de l’EuroVélo 12 : le tour de la Mer du Nord. Je roule entre mer et lac …

Entre la mer et le Lüttemoorsee, je suis la digue.
Entre la mer et le Lüttemoorsee, je suis la digue.

Je bivouac à la belle étoile, sur la digue face à la baie et aux herbus. Je dort pas très bien, trop chaud et mon chapeau moustiquaire à du mal à résister à la fois au vent et au nuage de moustique qui s’invite au dessus de moi.

Au réveil le temps est gris, je continu encore avec les moutons sur la digue, puis entre dans les terres. Je fais quelques courses juste avant la frontière danoise, pour payer en Euros. Il se met à pleuvoir, j’entre au Danemark sous la pluie, par une petite route. Je ne sais pas quand j’ai passé la frontière !

Cette journée se finira dans la pluie, par un bivouac dans un pré. Je passe une longue nuit qui me fait grand bien. Je n’ai ensuite eu que du soleil !

La cathédrale de Ribe : la plus vieille du Danemark !
La cathédrale de Ribe : la plus vieille du Danemark !

Après Ebsjerg, je traverce une forêt vers l’ouest. Le paysage change totalement. La côte n’est plus faite d’herbus et de vase, mais elle est marquée par une ligne de dune, et côté mer par d’immens plages.

Je suis maintenant dans les dunes !
Je suis maintenant dans les dunes !
De l'autre côté des dunes, la plage, la baignoire.
De l’autre côté des dunes, la plage, la baignoire.
Mon premier ferry : traversée de 10 minutes à Thyborøn
Mon premier ferry : traversée de 10 minutes à Thyborøn
Les Blokhaus de Hanstholm
Les Blockhaus de Hanstholm
Au Bulbjerg, le seul rocher de la région. Une baignoire à vagues... salées.
Au Bulbjerg, le seul rocher de la région. Une baignoire à vagues… salées.

Je poste ces article de Fjerritslev, chez les parents de Troels où je l’ai rejoint. Je viens de passé ici une journée de repos. A visiter un peu, et a vivre à la danoise.

Tricher ! En Allemagne…

On est déjà presque en Août, je je veux être dans le nord avant l’automne, je décide – décision difficile – de tricher en traversant l’Almagne en train. J’ai ouïe dire au sujet d’un billet qui permet d’emprunter tous les trains régionaux d’Allemagne durant une journée – avec vélo autorisé – pour 45€. Après avoir regarder les horaires, je décide d’aller jusqu’à Karlsruhe en vélo et d’y prendre des trains vers Hambourg. Je passe voir des amis, et passe la nuit de vendredi à samedi à Strasbourg, je repart -trad- le long du Rhin, côté Allemand-  vers Karlsruhe où je voudrais arrivé avant la nuit. Je suis un itinéraire cyclable et me perd un peu entre le Rhin, les canaux et les gravières. Je veux rejoindre la route, mais je tourne plus d’une heure, et arrive toujours sur l’eau… Je décide de camper ici dans un pré, je me lèverais avant le soleil pour rejoindre Karlsruhe et être sûre d’avoir le train de 8h. Celui de 6, ce sera difficile…

Bivoic près du Rhin en Allemagne, départ à 4h du mat' !
Bivouac près du Rhin en Allemagne, il est 21h30, départ demain à 4h du mat’ !

J’ai mis mon réveil à 4h, je démonte rapidement la tente couverte de rosée, mange un bout et je reprend la route. Je me perd encore un peu le long du Rhin et décide de passé par les routes et non de suivre l’itinéraire cyclable.

Le  jour se lève sur la Forêt-Noire
Le jour se lève, près du Rhin.

J’arrive à la gare de Karlsruhe avant 7h. Le point info est ouvert et j’obtiens des horaires pour rejoindre Husum  (sur la côte vers Hambourg) vers 21, peu avant la nuit. C’est compter sans les retard des trains régionaux qui font rater la correspondance !

Ma tente sèche en attendant un train.
Ma tente sèche en attendant un train.

Je descend finalement des trains peu avant 1h du mat’ à Lunden, un petit village où je pense qu’il sera plus facile de trouvé un endroit où dormir à cette heure tardive. Je sort du village endormi et trouvé un pré fauché entouré d’arbres. C’est ma chambre ! Je n’ai pas assez dormis la semaine passée, et je viens d’avoir une journée de 22h… Je m’écrase dans mon duvet… Au nord de l’Allemagne !

 

Une semaine en Alsace

Je passe une semaine en Alsace. Je passe chez le médecin, je fini des mail et des petites choses pour ma thèse, je revois des amis. Je pensais resté 3-4 jours, je reste finalement 7 jours ! de samedi 25 à vendredi 31. Tartes flambées, petite ballades vers les châteaux, bières, bosser à l’ordi, et finir mes sacoches pour mon « vrais » départ. Je fini la semaine bien fatigué ! Je me suis levé tôt et me couché tard…

 

Voici un article de blog écrit par mon coloc d’une semaine, à qui j’ai accordé une interview. Il y a bien sûre quelques approximation, comme « Tant que j’ai de l’eau, la chaleur ça me dérange pas » devient : « la fraîcheur «à vélo, c’est très important». »