Le 25 août, je quitte les fjords à Skjolden, c’est la fin de mon escapade au bord de la mer et le début ce celle dans les montagnes. Le temps change aussi… Une pluie glaciale se met à tomber. Je quitte silvio au col (1430m). Moi je vais rester camper dans les montagnes. Lui va redescendre au chaud. J’ai aussi envie de retrouver ma solitude… Près du col, je vais m’engager sur un piste pour aller camper près du lac de storevatnet, à 5 km de la route. Il y a encore des névés qui coupent la piste et sur lesquels je doit pousser le vélo. Je monte ma tente sous la pluie, sur une petite plateforme tourbeuse. J’ai décidé garder mon campement en place demain et de faire une fause de vélo pour explorer les environs pied. Je me réveille et la pluie tombe encore… Je suis dans les nuages et il n’y a aucune vue. Après un petit dej’ dans le vent et la bruine, la pluie se remet à omber plus drue, je me réfugie dans ma tente… J’écris un peu et me demande pourquoi je reste dans les montagnes… Mais en début d’aprèm, il y a une belle écraircie et j’en profite pour faire sécher mes affaires, manger et faire une ballade de 3 heures sur les rochers, avant que le soir et le pluie ne reviennent. Les photos sont prises durant cette écrairecie !
Le début des montagnes – FortunLa route 55, à 1400 m d’altitude (ça ressemble aux alpes à 3000 !)On the road 55…Mon campement d’altitude Près du col, au lac de storevatnet. 26 et 27 août. Pour arriver ici j’ai emprunté une piste qui part du col et poussé le vélo sur quelques névés qui coupait la piste.Les nuages se lèvent…Et il y a même un peu de soleil !La vue de mon campement.Un lac dans la glace.Rochers poliespanorama depuis les rochersEn rapartant, Les glaciers.Descente vers la vallée.L’église en bois debout de Lom.Vue de l’interieur – où il fait sec !
Après ma journée en montagne, je redescend vers Lom. Puis Vågåmo, Sel et Dovre. A Dovre je prend une route de graviers pour remonter dans les montagnes ! Direction Folldal. Je decsend la vallée vers Alvdal puis remonte vers Tynset et Røros.
Un campement – Vågåmo.L’église de Vågåmo.Une ferme – Sel.La vallée – Dovre.Miam miam ! Dans un pré au dessus de Dovre.Alpages de lande et de mousses – Dovrewas es da es ?Retour vers la vallée – FolldalAu dessus de FolldalRøros, cité minière (UNESCO) : mignon et touristique.Il n’y a pas que des moutons sur les routes ! – Røros.
Je passe la soirée su 31 août invité ches des WarmShowers (un réseau de voyageurs à vélo) à Ålen. Ils me conseille une petite route de montagne qui permet d’accéder à une cabane ouverte sur les plateaux. J’y vais et passe ainsi deux jours de plus en Norvège !
Les hauteurs d’Ålen.La cabane… de l’exterieur.et de l’intérieur !Dehors, le vent est glaciale.Il y en a partout !Un lac… – Stugudalen.Je n’ai plus de gaz… Comme celà c’est un peu plus long, mais le soupe est meilleure !Mon dernier campement en Norvège – Stugudalen
En repartant de Stavanger, je n’ai plus d’abjectif précis. Je commence par continuer vers le nord le long des côtes, ou plutôt d’île en île, car la côte est ici faites de miliers d’îles reliées par des ponts des tunnels ou des ferries (En vélo, pas de tunnels. Ou alors il faut les prendre avec un bus !). J’ai pris le bus pour passé deux tunnels (et un ferry) à la sortie de Stavanger : entre Mortavika et Arsvågen Kro.
Mon vélo, sur un bus, sur un ferry.Les landes marines – LangevågJe trouve parfois des usines cachées au creux des îles…
Je continue ma route de ferry en ferry. Je passe une soirée et nuit dans une maison d’été, avec un motard rencontré sur un des beteaux !
Comment construire une route dans les rochers.Un pont – Nautøya, Stord.Un ferry – Huftarøy
J’arrive ainsi à Bergen, où je passe une après midi. Je m’achète des cartes routières (pas si facile à trouver) et je visite la ville. Je n’ai pas pris de contacts ou réservé d’hébergement dans la ville. C’était sûrement une erreur car il faut alors fuire la ville avant le soir. En me promenant je vois beaucoup de t-shert de Métalica, je comprend plus tard qu’ils sont en concert ici ce soir ! Moi je quitte la ville lorsque la pénombre s’installe… Sans peur du la lumière qui change, je traverces les parcs, et plante ma tante dans un pré à l’équart du tumulte citadain.
Le port de BergenLe vieux quartier du port, le « Bryggen », classé par l’UNESCO.Jeux de lumières à la sortie de BergenDes petites îles sur la mer – Stavesundholmen AustrheimEt des fjords – DalsøyraIl y a des casse-croûtes qui attendent le long des routes !miam miam !
Je remonte ainsi vers le nord jusqu’à l’entrée du Sognefjorden, le plus long fjord de Norvège (et d’Europe), qui s’enfonce dans les terres sur 200 km. A l’entrée, je rencontre un autre cycliste, Silvio un allement en Norvège pour un mois de vélo. On « remonte » le Sognefjorden ensemble durant 3 jours.
Le cap marquant l’entrée du Sognefjorden – GulenLe Sognefjorden – GulenEst une baignoire !Un « petit » tunnel le long du fjord, en vélo !Le Sognefjorden, un peu plus loin…d’où partent des fjords secondaires.Le Sognefjorden, encore,Le Sognefjorden, et toujours…
Nous suivons une petite route au sud du fjord. La route principale est au nord. La route du sud s’arrête à Ortnevik. De là, un ferry permet de regagner la route principale. Un bateau va aussi à Vik, en restant sur la rive sud, ce qui évite la grande route. C’est un petit bateau qui ne passe qu’une fois par jour. On ne connaît pas l’horaire et nous arrivons 10 minutes avant son heure de passage ! C’est un bateau-bus qui fait hatle à de petits embarcadaires sur demande : il faut pour cela allumer une lanterne prévue à cet effet.
Le bateau « express » entre Ortnevik et Vik.Une halte du bateau expresse pour prendre un passager.
près une nouvelle journée de vélo le long du Sognefjorden, nous arrivons à Urnes avec un tout petit ferry. Là se trouve là plus vieille église en bois debout de Norvège (classée au partimoine de l’unesco) la Stavkirke d’Urnes. J’en fais une visite très intéraissante, avec un guide passionné !
Le fond du fjord à Urnes – LusterafjordenL’église en bois debout (Stavkirke) d’UrnesUn portail de l’égliseDernier campement au bord de la mer, le 24 août. Demain je vais dans les montagnes !
Les nuages annoncent le temps qui va changer. Demain il est prévu qu’il se mette à pleuvoir. Demain je vais aussi quitter la mer pour gravir les montagnes …
Lundi 10 aout au matin, je rapars de chez Troels, direction Hirtshals pour embarquer vers la Norvège. J’arrive peu avant 16h, il y a un ferry à 17 mais le temps de trouver le quichet de la bonne companie au milieu du port, il est trop tard. Je vais prendre un bateau demain matin. Je vais cherché le wifi avec une glace en térasse, et j’ai mon billet. Il n’y a plus que des places en 1ère classe : je voyagerais en première avec buffet !
Après un bivouac au milieu des sapains, à quelques km du port, je reviens au port et attend pour l’embarquement. J’accroche mon vélo avec un tendeur tout au fond de la cale, qui s’emplie de voitures.
Hirtshals, l’embarquement.
On approche des côtes de Norvège, le paysage est totalement différent de celui du Danemard. Plus de dunes ni de pleines.Des cailloux s’avancent dans la mer, la terre est faite de rochers et de collines.
Le ferry dans la port de Kristiansand
Le mardi 11 vers midi, je débarque à Kristiansand, je cherche des cartes puis je part vers le Nord. J’ai du mal à sortir de la ville. Les indication des itinéraires cyclables ont elles aussi changées. Elles sont très éparses, très vite, je ne m’y fie plus. Je roule le long des fjords, ici plus rien n’est plat.
Le fjord d’ÅloDes pistes de gravier, Les panneaux attention pentes de plus de 20% ne sont pas utilisés ici, c’est implicite.
J’ai prévu arrivé pour le week-end à Stavenger où je vais rejoindre Cyril. Le mercredi 12 au soir, je me dis que je n’y arriverais jamais vendredi soir… La route monte, descend, monte…je ne vais pas vite, je suis souvent en dessous de 10km/h. J’ai fais 75 bornes aujourd’hui et 60 km hier.
Un matin vers Lyngdal, l’agriculteur m’a fauché le pré hier soir !
Je suis globalement la véloroute de la mer du nord, qui m’emmène parfois sur des pistes de gravier. A un moment je ne suis plus l’itinéraire et j’ai peur d’arriver sur une voie rapide interdite aux vélo. D’après la carte, une route qui rejoint celle que je pensais prendre, en dominant un fjord. je m’y engage… mais cette route devient rapidement une mauvaise piste de montagne. Il n’est pas facile d’y rouler avec un vélo de 50kg.
Je me perd un peu et veux regagner le véloroute… mais ce qui sur ma carte m’avais l’air d’une route n’est qu’une mauvaise piste de 15km en montagne.
Je m’habitue aux paysages magnifiques, aux pentes raides et aux pistes de graviers. Je suis la route 44 à partir de Flekkefjord, entre rochers lacs et fjourds.
Lac après lac…Fjord après fjord – Åna-SiraLa route 44 serpente, monte et descend.Trouver un campement dans ce milieu de cailloux où chaque endroit plat est une tourbière marécageuse n’est pas si facile… Je vais dormir sur un replat dans une petite forêt de sapinsPaysage glaciaire balayé par le vent de mer.rien n’est jamais plat (on peux voir la route en haut à droite de cette photo) – JøssingfjordenLe paysage s’ouvre vers EgersundEgersund
J’ai abandonnée l’idée d’arrivé à Stavanger Vendredi soir. Vers midi j’arrive à Egersund. Mais peu après la ville, le paysage change totalement ! J’arrive dans des plaines côtières. Un fort vent du sud, chaud, me propulse entre 30 et 40 km/h sur les routes devenues prèsques plates ! Cela me change des 5 km/h du matin. Je décide de bourriner et d’arriver à Stavanger avant la nuit. Dans cette plaine, les champs sont séparées par d’imposants mures fait de gros blocs arrondis par les glaciers. Ceux-ci doivent servir à la fois à couper le vent, et à débarasser les champs et prés de leurs cailloux.
Si, si, il y a des plaines en Norvège ! – vers Vigrestad
J’arrive à Stavenger vers 20h, je rejoint cyril. Je viens de faire 140 km, dont une partie en montagne ce matin. Après une douche et une bonne soupe, on est partis pour aller rejoindre des amis de cyril à une soirée. Il se met à pleuvloir, depuis 10 jours, je n’avais eu que du soleil ! Il pleut tout le week-end. Je passe un week-end calme avec cyril, soirée avec des loceaux, ballades, bonne bouffes…
Vue sur Stavenger, 16 août.Ballade du dimancheLe vieux quartier des pêcheurs de Stavanger.
Je vais maintenant reprendre la route vers le nord en direction de Bergen. Mon chemain sera entrecoupé de ferry pour travercer les fjords qui s’avancent ici de plusieurs dizaines de km entre les montagnes.
Lundi 3 août, je me réveille dans un pré à Lundun.
Je suis encore fatigué de ma semaine.
Je vais visité Friedrichstadt, ce qu’on m’a conseillé dans le train
Friedrichstadt
Je rejoint rapidement la côte pour faire le tour de la presqu’île de Nordstrand. Je m’initie au vélo-moutons.
Piste cyclable le long d’une digue, avec les moutons
Je suis maintenant sur le Véloroute 1, c’est à dire une partie de l’EuroVélo 12 : le tour de la Mer du Nord. Je roule entre mer et lac …
Entre la mer et le Lüttemoorsee, je suis la digue.
Je bivouac à la belle étoile, sur la digue face à la baie et aux herbus. Je dort pas très bien, trop chaud et mon chapeau moustiquaire à du mal à résister à la fois au vent et au nuage de moustique qui s’invite au dessus de moi.
Au réveil le temps est gris, je continu encore avec les moutons sur la digue, puis entre dans les terres. Je fais quelques courses juste avant la frontière danoise, pour payer en Euros. Il se met à pleuvoir, j’entre au Danemark sous la pluie, par une petite route. Je ne sais pas quand j’ai passé la frontière !
Cette journée se finira dans la pluie, par un bivouac dans un pré. Je passe une longue nuit qui me fait grand bien. Je n’ai ensuite eu que du soleil !
La cathédrale de Ribe : la plus vieille du Danemark !
Après Ebsjerg, je traverce une forêt vers l’ouest. Le paysage change totalement. La côte n’est plus faite d’herbus et de vase, mais elle est marquée par une ligne de dune, et côté mer par d’immens plages.
Je suis maintenant dans les dunes !De l’autre côté des dunes, la plage, la baignoire.Mon premier ferry : traversée de 10 minutes à ThyborønLes Blockhaus de HanstholmAu Bulbjerg, le seul rocher de la région. Une baignoire à vagues… salées.
Je poste ces article de Fjerritslev, chez les parents de Troels où je l’ai rejoint. Je viens de passé ici une journée de repos. A visiter un peu, et a vivre à la danoise.
Départ de Grenoble dimanche 19, pour un échauffement de quelques heures avec un ami, jusqu’au voironnais, pour une bonne bouffe et un bain au lac de Paladru.
Je part seul lundi, et c’est plus un vrais départ ! Les jours suivant je dort en bivouac. Je remonte le rhône jusqu’a Bellegarde, d’où je monte dans le jura vers Mijoux, les Rousses, et le lac de Joux. Je redescend ensuite vers le lac de Neuchâtel, que je longe à l’est, je passe à Bienne, Solothurn, Balsthal, Liestal et Bâle. De là je fille à 30 à l’heure dans la pleine d’Alsace jusqu’à Sélestat. Je passe quelques jours chez mes parents.
Nuit à la belle dans un pré près de Bassy (vallée du Rhône, vers Bellegarde)Nuit à la belle sur le plateaux de Joux, juste avant la frontière Suisse. Un pré derrière chez des gens qui m’ont offert douche et café !Le lac de Joux : une jolie petite baignoire ! Un orage se prépare…Un deuxième col (après celui des Rousses) pour redescendre du plateau de Joux)Après une nuit chez des WarmShowers, redressante vers le lac de NeuchâtelBivoic vers Walliswil-Bie-Bipp, le temps semble changent… je monte la tente.Bâle : Le Rhin est une baignoire !